Le Domaine Calmel & Joseph est une ancienne métairie Languedocienne qui apparaît pour la première fois dans un acte de propriété au nom de Noble Jehan de Calmès – Seigneur de Saint Jullia le 26 Juillet 1577. La métairie portera au cours de son histoire plusieurs noms tels que Borde Neuve ou La Madone.
En 1590 le village de Montirat fut pillé, brûlé et entièrement détruit. « Borde Nove » fut très certainement fortement endommagée. Ce n’est qu’avec le compoix de 1595 (matrice cadastrale et fiscale) établi après le rétablissement de la paix, que l’activité agricole reprit.
C’est une métairie classique de l’époque composée d’une quinzaine d’hectares où se cultivent les céréales : essentiellement le blé mais aussi l’avoine, l’orge, le seigle et les lentilles ; on y pratique aussi la culture de l’olivier, l’élevage pour la laine et on y fait du bois. La culture de la vigne apparaîtra sur Le domaine au XVIème siècle mais seulement pour des besoins familiaux. Encore aujourd’hui des ruines romaines se cachent dans les maquis du domaine …
En plein cœur d’un site de 160 hectares d’un seul tenant, le Domaine Calmel & Joseph dispose de 200 hectares au total mais il est remarquable par sa position géographique, sur les contreforts du Val de Dagne, de l’Alaric et des Hautes Corbières.
A des altitudes s’étageant de 240 jusqu’à 300 mètres, les terres cultivées sont entourées d’arbres de plusieurs essences (Pin d’Alep, noir et parasol, Hêtre, Chêne vert et blanc, Frêne, Peuplier, Cyprès …) de garrigue méditerranéenne (Genévrier, Thym, Lavande Aspic, Genêt, Laurier thym …).
Les sols, essentiellement argilo sablonneux calcaire avec des affleurements de calcaires en collines et vallons, permettent aux cultures de trouver des situations et des orientations adaptées.
Le Domaine est un carrefour complexe d’influences géologiques mais aussi climatiques à la croisée des Corbières, de Limoux et de la Malepère, du Cabardès et du Minervois. Le climat est typiquement méditerranéen, la présence de la petite montagne d’Alaric retient les entrées océaniques et on constate des températures plus basses et des pluies bien plus abondantes qu’à quelques kilomètres de là en direction de Narbonne.
